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<p>La musique baigne dans le temps. Pourtant, elle est souvent associée à une forme d'oubli ou de réfutation de l'écoulement temporel, dans une perspective idéaliste qui fait d'elle une utopie consolante, un baume apaisant sur la blessure de la finitude et les déchirements de l'Histoire. Cette étude propose d'examiner ce paradoxe à l'aune de trois romans contemporains - Mélodies (1993) de Helmut Krausser, Apologie de la fuite (1998) de Léonid Guirchovitch et Le Temps où nous chantions (2003) de Richard Powers - et au contact d'autres textes représentatifs d'un imaginaire musical occidental. Elle montre comment est louée ou discréditée cette illusion éternitaire et, avec elle, une certaine idée de la culture européenne.</p>