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<p>Si, tout au long du xx<sup>e</sup> siècle, le primitivisme a suscité l'intérêt des historiens de l'art, en revanche peu de recherches ont été menées dans le champ littéraire. Vaste phénomène intellectuel, surgi aux alentours de 1900 et marquant profondément la modernité, ce mouvement culturel manifeste un intérêt pour le primitif, sous toutes ses formes. En s'intéressant aux oeuvres de C. F. Ramuz, de Claude Simon et de Richard Millet, cette étude met en parallèle trois générations différentes d'écrivains, qui ont tous trois recours à des substrats élémentaires et originels. Il s'agit alors de s'intéresser à la permanence du courant primitiviste au fil du siècle, marqué tout autant par le machinisme que par le retour de substrats archaïques.</p>