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Anatole France affirmait : « Tous les changements, même les plus souhaités, ont leur mélancolie car ce que nous quittons c’est une partie de nous-mêmes ; il faut savoir mourir à une vie pour entrer dans une autre. » Cet esprit de dynamisme exprimé par cette pensée traduit en tout cas la progression de l’État camerounais dans ses objectifs de développement. En effet, le gouvernement camerounais entreprend une série d’initiatives regroupée sous le vocable de « grandes réalisations » qui implique par ailleurs la mise en œuvre progressive des institutions étatiques non encore fonctionnelles consacrées par la constitution du 18 janvier 1996. Nous pouvons citer entre autres le Conseil constitutionnel et surtout le Sénat qui est la seconde chambre de notre institution parlementaire. Laquelle chambre est sujette à notre étude.