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Cette étude aide à la compréhension de l’expérience des peuples nomades confrontés à la menace de leur disparition par leur sédentarisation forcée. Les représentations culturelles de la vie, de la santé, de la maladie et de la mort des nomades peuls sont radicalement antagoniques à l’idéologie médicale dominante. L'auteur met en exergue la distance sociale et culturelle entre l’état sédentaire des services de santé modernes et la mobilité des communautés nomades. Les Peuls nomades du Borgou sont les plus marginalisés. Leur défiance envers les structures politiques, économiques et administratives et sanitaires, qui se justifie par leur refus de sédentarisation et d'intégration à l’économie de marché, les amène à être perçus comme des éléments de contre-progrès face aux « exigences » de développement national.