Prix public : 9,50 €
Certains de nos compatriotes et des étrangers regrettent que Abarundi n'aient pas pu garder l'unité qui les a caractérisés durant des siècles. Par l'analyse structuro-fonctionnelle de la société burundaise précoloniale, cet ouvrage montre que les acteurs sociaux (c'est-à-dire les composantes de la population burundaise à savoir Abaganwa, Abahutu, Abatutsi et Abatwa) vivaient en équilibre d'échange dynamique à travers leurs actes sociaux contrairement à ceux d'aujourd'hui qui vivent en équilibre d'échange statique. L'ouvrage poursuit en montrant que cet équilibre d'échange dynamique entre les acteurs sociaux de la société burundaise précoloniale découlait de sa dynamique sociale à travers des phénomènes sociaux comme Ugutahīra, Uguhutūra, Uguhutúra, Uguta, Ugusubiza umutamana… Il continue en montrant que cette dynamique sociale, qui était le fondement même de l'unité entre Abarundi, a été sapée par l'historiographie coloniale qui n'a fait que travestir l'Histoire et la sociologie burundaises. Il conclut en proposant la « Renaissance culturelle » où il y aurait la synthèse et la coopération culturelles et non l'invasion culturelle en réfutant l'historiographie coloniale afin de vaincre définitivement le réflexe de l'humiliation chez « Abahutu », celui de la peur chez « Abatutsi » et celui du désespoir chez « Abatwa ».