Prix public : 46,00 €
En dépit du fait que l’écriture du mot Kongo ait été transformée en Congo, ces deux républiques sœurs reflètent l’héritage toponymique du Royaume Kongo. De 1960-1964, le Congo-Kinshasa et le Congo-Brazzaville avaient la même dénomination : la République du Congo. Parmi les éléments communs aux deux Congo, nous observons aussi que les deux drapeaux congolais semblent avoir une même configuration, notamment les couleurs : rouge et jaune ; chaque drapeau est traversé par une barre pouvant expliciter l’importance du fleuve ; et tous deux possèdent deux formes triangulaires. Ce livre développe un schème diversifié au contenu historico-archivologique construit à partir des chapitres suivants : « Les Banunu-Bobangi et Lingala entre les deux Congo » ; « Les questions relatives au développement dans les deux Congo » ; « La Bibliologie dans les deux Congo » ; « Les opérations de maintien de paix de l’ONU au Congo-Kinshasa » ; « Les Juifs en République Démocratique du Congo ». Un autre chapitre met en exergue les considérations sur les barrages d'Inga, la balkanisation et la décentralisation de la République Démocratique du Congo. Par ailleurs, les chapitres sur les émeutes de Léopoldville du 4 au 7 Janvier 1959, l’organisation des tables rondes et des élections législatives de 1960 et la cérémonie de l’indépendance du Congo-Kinshasa sont exploités avec un accent particulier sur la Déclaration de l’indépendance du Congo-Kinshasa. Enfin, il y a aussi un chapitre intitulé « Kinshasa – Brazzaville : l’université, le sport et la culture » qui met en relief les considérations communes aux deux capitales. Enfin, l’auteur met aussi en relief la Banque mondiale qui a créé sa propre sous-région comprenant la République Démocratique du Congo et la République du Congo, cette initiative devrait être considérée comme un atout important pour revigorer davantage les liens de fraternité entretenus par les populations de deux rives du fleuve Congo. Par ailleurs, le sport, la musique, la langue et l’identité culturelle commune, comme facteurs synergiques, sont exploités afin d’impulser le développement désirable et le développement durable des peuples congolais. Si le développement durable mise sur la postérité, le développement désirable, quant à lui, prône le bien-être et le mieux-être des populations contemporaines.