Prix public : 26,00 €
Catherine Larivière enseigne l’allemand dans le Nord de la France. Au sein d’une association, elle entreprend un voyage culturel à Munich. Elle y rencontre un jeune ingénieur avec qui elle sympathise, peut-être un peu trop, car à son retour elle constate qu’elle attend un enfant. Elle n’entend pas épouser le père, mais par honnêteté, considère qu’il doit savoir. Elle met au monde un fils qu’elle prénomme Antoine. Dès son plus jeune âge, elle lui enseigne la langue de son père. À douze ans, il entreprend son premier voyage en Allemagne, où il est accueilli avec enthousiasme par son père et Ruth son épouse qui ne peut pas avoir d’enfant. Dès lors, chaque année, il passera ses grandes vacances en Allemagne. Il s’y fait de nombreux amis. Il assiste à la montée du nazisme, aux défilés militaires, aux excès des chemises brunes dans la chasse aux juifs. Quand la guerre éclate, Antoine est incorporé dans l’armée française et ses amis dans celle de leur pays. Après la débâcle française, les Allemands rouvrent le dossier d'Antoine supposé avoir été détruit. Ils manifestent l'intention de lui imposer la nationalité allemande. Il s'enfuit en zone libre. Il est engagé comme chef de service dans une entreprise d'Alès. Il découvre les Cévennes et l'altruisme de ses habitants. Il a pour voisine une jeune femme dont le mari est retenu en Allemagne. Il ressent pour elle des sentiments qu'elle ne semble pas partager. Il noue avec elle une relation amicale curieuse, assez comparable au va-et-vient de la vague. À chaque fois qu'un évènement les rapproche, un incident survient et les éloigne à nouveau. Après de multiples péripéties, parfois douloureuses, la guerre se termine enfin. Il envisage de quitter les Cévennes pour fuir cet amour obsessionnel qui intérieurement le déstabilise et met en péril son développement personnel et professionnel.