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En dépit de la prise de conscience de l’importance nationale de la finance inclusive et des efforts consentis par les autorités congolaises, le nombre de personnes financées par les institutions mutualistes et non mutualistes à Kinshasa est encore insignifiant. À cela s’ajoute une faiblesse de l’épargne et la rareté des investissements, levier de l’économie et gage de sa performance. Malgré la croissance qu’a connue ce secteur durant ces deux décennies, le taux de pénétration reste encore très faible. Il souffre de plusieurs maux institutionnels, principalement le faible taux de transformation de l’épargne en crédit, la mauvaise gestion de l’épargne, les produits peu diversifiés… Force est de constater que, malgré quelques progrès dans le secteur de la micro-finance, de nombreux enfants cantonnés dans la « trappe à pauvreté » sont toujours exclus du système éducatif, ce qui représente un frein au développement. Il est impératif que les IMF continuent d’octroyer des crédits à la population pauvre exclue du système financier formel, pour que les ménages puissent scolariser leurs enfants et accéder aux soins médicaux, à la nourriture, à l’électricité et à l’eau potable. Pour que la RDC atteigne des niveaux de croissance importants et viables, il est nécessaire qu’elle cherche à accroître sa productivité agricole. L’agriculture devrait être considérée comme le pilier de l’économie congolaise.