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Le soir du 6 février 2018, l’État, cet être froid et arrogant, impose sa souveraineté, sa force irrésistible ; il a convoqué le peuple corse, dont il nie l’existence, mais qu’il reconnaît par là même de facto. Il est venu en Corse faire acte de pédagogie, une sorte de cours magistral où les auditeurs n’ont aucun droit de parole. Derrière le Président sont alignés ministres et anciens ministres, ils font face aux représentants de la Corse. Mais la Corse n’a plus de leçon à recevoir d’aucune entité ni d’aucune personnalité politique, d’autant que le langage de ses maîtres n’est pas de vérité, ils se disent républicains et ne le sont pas, ils s’affirment démocrates, mais ne respectent pas le droit du peuple, des peuples, sous le prétexte dérisoire qu’il y a une représentation nationale. « Malheureux êtes-vous scribes et pharisiens… » Face à cet état de choses, il faut un cri salutaire, salutaire pour les détenteurs du pouvoir comme pour les opprimés, il faut que la Corse crie : « Arrêtez, menteurs ! » Martyrisée, brisée, écrasée, privée d’avenir depuis plus de deux siècles, la Corse, qui est une personne voulue par Dieu, a une mission à accomplir. Pour cela elle doit être libre et sa liberté n’est une menace pour personne. À moins que la vérité ne dérange !