Prix public : 13,00 €
Nous opérons ici un rapprochement entre trois philosophes et métaphysiciens : Heidegger, Parménide et Jean de Patmos, pour montrer que la science a le droit d’être dirigée aussi selon une inspiration poétique, qui se révèle mystique, arrivée à une certaine étape de la quête du vrai. Il revient à Karl Reinhardt d’avoir, pour la première fois, (Parménide et l’Histoire de la philosophie grecque, 1916) compris et résolu le problème tant débattu de la jonction entre les deux parties du poème didactique de Parménide. Mais ce commentateur n’a pas fait toute la lumière sur le soubassement ontothéologique qui relie la Vérité, dont il est possible qu’elle soit divine et révélée religieusement, avec la simple opinion populaire. Ce lien, nécessaire à la progression dialectique telle que la conçoivent Socrate et Platon, donc à une annonce et communication plus solides de ce qui est, nous en avons hérité, après Hegel et Nietzsche, ce dernier ayant détruit l’idole métaphysique d’un faux Dieu, en proclamant sa mort avec raison. Nous espérons, dans cet ouvrage, comprendre à nouveaux frais la preuve de l’existence du Dieu chrétien selon Descartes, après la déconstruction de la métaphysique occidentale par Heidegger. En effet, la notion ou le concept d’Histoire demeure obscur aux yeux d’une partie de la chrétienté, en ces temps troublés par différentes hérésies, notamment celle du relativisme, liée au matérialisme consumériste et à son pendant économique : le capitalisme sans lois, ni politiques, ni morales.