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« Polygamie », « polyandrie », « polygynie » ou de manière plus subtile « polygamie sociale », « polygamie institutionnalisée » ? Les qualifications divergent pour retenir une tradition séculaire à rebours des évolutions des sociétés contemporaines africaines et congolaise. Doit-on s'en tenir aux motifs économiques de soutien à la cellule familiale ou à des raisons morales, religieuses aux fondements de l'identité bantoue ? Ou à l'inverse, faut-il se fier aux mutations survenues dans la société pour remettre en cause certaines coutumes et traditions ancestrales ? En clair, la modernisation du pays implique-telle l'abandon de certaines valeurs existantes depuis si longtemps, rétrogrades voire barbares par rapport à la dignité humaine, au nombre desquelles la polygamie ? En tout état de cause, il convient de faire bouger les lignes, éclairer la lanterne des femmes sur le prétendu ordre des choses justifiant l'hégémonie masculine. Parce que les femmes entretiennent la nation. En plus de porter la vie, elles attendrissent la République, génèrent la paix. L'approche de la députée-maire, Stella Mensah Sassou Nguesso, revient aux fondamentaux de l'action parlementaire, invite à une réflexion collective, remet la République du Congo au diapason des projets de réductions des inégalités entre les hommes et les femmes.