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Dans la plupart des écrits sur le procès de Jésus se dégage une constance : c'est l'anathème lancé sur ce qui est retenu comme " une parodie " de justice, " le crime le plus infâme de l'histoire ", " un meurtre judiciaire ". En abordant cette étude critique sur ce procès, l'auteur sort des sentiers battus. Il veut démontrer en quoi la crucifixion de Jésus-Christ peut être effectivement considérée comme un meurtre judiciaire. Pourrait-on prétendre le contraire lorsque l'on sait que le verdict de culpabilité en cette cause était acquis d'office ? Et pourtant, conformément à la procédure criminelle de l'époque, l'un des membres du Sanhédrin devait se commettre d'office pour assurer la défense du prévenu. Bien plus, selon la règle, lorsqu'un verdict unanime de culpabilité était rendu sans qu'au moins un juge ne présente d'arguments en faveur de l'accusé, il n'était pas validé mais était tenu pour l'indice d'un complot. En définitive, à travers la plaidoirie de l'avocat de la défense de Jésus-Christ en l'occurrence, l'auteur met en exergue le fait que, malgré le décorum judiciaire, nombreuses sont les violations de la loi dans ce plus grand procès de l'histoire de l'humanité. Bien plus, il reconnaît que cette entreprise est quasiment vouée à l'échec. En effet, à quel résultat pouvait aboutir l'avocat le plus talentueux en cette cause lorsque sa détermination d'innocenter Jésus-Christ se heurte à sa prédestination qui, selon la volonté du Père céleste, était de mourir sur la Croix au Golgotha en sacrifice expiatoire pour la rédemption de l'humanité ?