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Alors que toute la culture est à l’arrêt à cause des mesures sanitaires contre la Covid, le sport-spectacle de compétition continue de saturer les médias et d’alimenter le marché maffieux du dopage, des paris, des transferts, des droits télé et des produits dérivés. Les états aident massivement le secteur sportif professionnel qui en profite pour restructurer ses bases financières et ses instances de pouvoir, comme l’a récemment montré l’affaire de la Super Ligue de football. Le sport d’après, loin de faire sa cure d’austérité, est en train de radicaliser les méthodes d’enrichissement du monde d’avant. Quoi qu’il en coûte aux populations qui peinent à se faire vacciner, l’Euro 2021 de l’UEFA entend se maintenir dans plusieurs villes européennes. Le CIO se refuse à considérer les Japonais qui ne veulent pas des JO à Tokyo cet été en plein état d’urgence sanitaire. Il reste sourd aux protestations internationales contre l’organisation des JO d’hiver à Pékin, en Chine totalitaire, en 2022. La doctrine olympique se concilie avec le génocide des Ouïghours, la répression des Tibétains et l’oppression des opposants politiques. La FIFA, complice d’un régime islamique qui finance le Djihad international, prépare son « plus beau Mondial de tous les temps » (Gianni Infantino) au Qatar, sans se soucier des milliers de travailleurs migrants qui meurent sur les chantiers des stades de luxe. L’ordre anti-démocratique du sport règne et impose sa loi du plus fort, du plus riche, du plus infâme, avec à l’horizon les JO 2024 à Paris.