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En Israël, « il y a une bourgeoisie et un prolétariat ». Dans les pays arabes, « il y a une bourgeoisie et un prolétariat ». Les travailleurs arabes et israéliens doivent s’unir pour empêcher la guerre, la transformer en révolution, et ne pas se laisser envoyer au massacre par leurs classes dominantes, de mèche avec l’impérialisme. En juin 1967, lorsque la guerre des Six Jours éclata, le critère de classe fut à la base de la stratégie internationaliste.Depuis, le nombre de salariés en Afrique du Nord et au Moyen-Orient est passé de 20 à 120 millions, atteignant les deux tiers de la population active, et un quart d’entre eux font partie du prolétariat industriel. On peut percevoir la force que ce prolétariat pourrait exprimer s’il était organisé et orienté par une stratégie révolutionnaire.Au cours des dernières décennies, la poursuite du développement capitaliste a poussé des dizaines de millions de migrants de la rive sud de la Méditerranée vers les grandes villes du Vieux Continent ; avec l’enracinement des deuxièmes ou troisièmes générations de jeunes, cela peut ouvrir une brèche pour la bataille internationaliste. Nous ne savons pas quelles guerres de la crise de l’ordre bouleverseront le monde dans la prochaine décennie, ni dans quelle mesure. Mais il est certain que de très nombreux jeunes et de très nombreux prolétaires, en Europe, au Moyen-Orient et dans le monde, seront confrontés à des questions fondamentales sur l’avenir barbare que cette société promet aux nouvelles générations.La voie pratique à suivre est la suivante : enraciner le léninisme partout en Europe, parmi les jeunes et les prolétaires provenant d’Europe et d’ailleurs. Est-ce une voie difficile ? Regardez ce que l’on croit être la voie facile, la voie royale de la domination bourgeoise, du nationalisme ou du partage impérialiste : c’est une impasse, pavée de millions de victimes, et elle en promet des millions d’autres à l’avenir.