Prix public : 16,00 €
À quoi peut-il servir de renoncer ? C’est la question que cet essai affronte en sollicitant le témoignage de ces combattants du vivant – Baudelaire, Artaud, Mallarmé, Beckett... –, à coup sûr poètes, qui sont parvenus à mettre leur force pulsionnelle au service d’une langue des corps en proie au désir. Pourquoi sombrer plutôt que de se donner les moyens psychiques d’y renoncer, en apprenant « la langue des naufrages », en sachant « danser avec les mots » ? Le « renoncement pulsionnel » serait-il la voie royale conduisant à la conquête vitale, charnelle parce que spirituelle, de soi-même, la seule conquête qui importe face aux désastres occasionnés par « la maladie humaine » ?