Prix public : 15,00 €
Julien est un grand rêveur. Non pas de rêves éveillés, mais de « vrais » rêves, ceux qui naissent pendant son sommeil. C’est de leur inaliénable puissance qu’il s’agit dans ce récit. Une puissance qu’ignorent les procédures de maîtrise, de pouvoir, mises en place par une société de la « communication », de « l’évaluation », de la « performance », toutes appellations qui recouvrent l’idéologie par laquelle on resserre l’étau autour de ceux qu’il faut rendre « profitables ».La puissance des rêves ne peut être asservie : c’est ce dont Julien fera l’expérience — malgré ses tentatives « d’adaptabilité », un moment saluées par son agence polemploi.Julien le rêveur n’est pas un traité sociopolitique mais une fantaisie, dont le cœur bat dans un « cahier de rêves », nourri, entre autres, de poètes aimés. Une fantaisie qui s’amuse aussi de son autrice, peu encline, avoue-t-elle, à « écrire pour raconter des histoires ».Julien le rêveur est un conte politique et poétique.