Prix public : 13,00 €
Le Novelliste 04 sera placé sous les auspices des découvertes et des horizons lointains, avec la première livraison (sur quatre) du nouveau roman à suivre, signé John Jacob Astor IV (oui, le milliardaire américain qui périt dans le naufrage du Titanic). Découvertes encore, mais plus littéraires celles-ci, avec la première novella traduite en français de Lucy Sussex, la plus francophile des autrices australiennes, (qu’éclairera, d’un regard plus technique que fantastique, la visite que rendit Léo Claretie à la fabrique des bébés Jumeau à l’époque de sa gloire). Spécialiste reconnue des littératures populaires de la fin du dix-neuvième siècle (que celles-ci nous arrivent des antipodes ou non), Lucy Sussex livre également un article fouillé sur Mary Fortune (excellemment traduit par Jean-Daniel Brèque), femme étonnante et pionnière du feuilleton policier avec personnage récurrent, en prélude à la traduction d’une nouvelle fantastique de celle-ci (une première là aussi). Autres débuts littéraires en ouverture de ce numéro, ceux de Jean Krug, un auteur dont je gage qu’on entendra parler sous peu. James Reich, lui, n’est pas un débutant, mais c’est la première fois que vous pourrez le lire dans notre langue grâce à Bernard Sigaud, qui le traduit en avant-première d’un roman inédit chez nous. Citons encore, pour n’oublier personne, Fabrice Schurmans (avec une nouvelle étonnante ayant pour héroïne Nellie Bly), Laurent Genefort et un touchant hommage à notre satellite, Nicolas Liau, Didier Pemerle et Sylvain R:é pour une nouvelle rubrique confrontant textes et image, et enfin Quentin Villa, qui fait lui aussi ses débuts dans ce numéro. Côté rencontre, c’est Jean-Luc Boutel, Savanturier en chef, que nous sommes allés titiller de nos questions. Quant au port-folio, il sera consacré aux illustrations hors-texte de Fred T. Jane, visionnaire excentrique, pour son roman To Venus in five seconds.