Prix public : 14,90 €
Cet autoportrait de l'artiste qui couvre une période d'une cinquantaine d'années, entre 1957 et 2009, est constitué d'entretiens, de lettres personnelles et de déclarations publiques. Quand on sort dans la rue après avoir vu des films de Breer, tout a l'air différent, comme si on voyait tout à travers le prisme de l'artiste, qui nous donne à ressentir une autre notion du temps et d'autres types de rapports. Pensez à l'équilibre entre l'abstrait et le figuratif… à la manière dont les objets et les images se métamorphosent, se brisent, se dilatent, se dégonflent… à la manière dont les formes refluent du chaos pour s'y laisser à nouveau submerger. La vie quotidienne, quoi ! Amy Taubin, Soho Weekly News, 1980 Il est intéressant de remarquer que dans un dictionnaire, les illustrations sont arbitraires et illogiques. Mais personne ne se plaint de cette absence de logique. On trouvera ainsi l'image d'une célébrité à côté de celle d'un canard, parce que les deux commencent par la lettre C. J'imagine que c'est un éditeur qui fait ces choix, qui sont sans rapport avec un quelconque sens visuel. Ce qui compte c'est l'alphabet, aller de A à Z, selon un ordre qui est tout aussi arbitraire. Les dictionnaires sont pris très au sérieux. J'imagine que les gens ne voient pas cet arbitraire comme une forme d'anarchie, pourtant c'est le cas. Robert Breer, 2006