Prix public : 17,00 €
Prisonnière d’un modèle productiviste, fondé sur l’extraction massive de matières premières non renouvelables, l’architecture ne rend plus le monde habitable. Elle participe à la prédation et la destruction des milieux habités. Ces violences systémiques ne peuvent plus être ignorées et la profession doit se réformer. Au-delà de l’injonction à optimiser des ressources naturelles disponibles ou à privilégier des matériaux issus de la biomasse, les architectes ont-ils des obligations morales envers les milieux qu’ils exploitent ? Comment peuvent-ils encore construire sans porter atteinte à l’ensemble des êtres vivants ? Un essai incisif et percutant.