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1793-1794. La Terreur sévit dans tout le pays et particulièrement dans la Vendée militaire, en un déferlement d’actes de cruauté cautionné par les autorités de la Révolution. Si, depuis deux siècles, beaucoup a été écrit sur les affres de la guerre de Vendée, qui se souvient, dans la douceur de la capitale angevine, qu’Angers fut l’un des épicentres de cette féroce répression ? Qui garde en mémoire le sort de ces milliers de prisonniers entassés dans des geôles alors établies dans des lieux familiers des Angevins d’aujourd’hui, puis laissés pour morts ou exécutés ? « Brigands de Vendée », « ennemis de la République » ou simples suspects : un système d’extermination impitoyable s’est abattu sur eux en quelques mois. Les mouroirs des prisons étant saturés, il fallut aux autorités locales imaginer des solutions autres que la guillotine, au rendement jugé insuffisant, pour se débarrasser de ces détenus encombrants. Et puis la Terreur s’arrêta, le silence se fit à Angers… jusqu’à aujourd’hui.