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La Résistance à l'Occupation des années 1940 telle qu'on se l'imagine le plus souvent, est une affaire de personnalités, hommes et femmes, individuellement ou en réseaux. Sait-on toutefois qu'elle a aussi pu avoir pour théâtre des familles entières, engageant ainsi les parents mais aussi leurs enfants dès l'âge pré-adulte, les filles comme les garçons ? Ainsi en va-t-il de la famille de Maxime Dervieux, figure de la Résistance vendéenne. Dès l'automne 1940, le garagiste yonnais intègre un réseau de renseignement et d'évasion. Il sera chef départemental du mouvement Résistance, membre fondateur du comité départemental de libération de la Vendée et commandant FFI, organisateur de plusieurs maquis. Au long des années noires de l'Occupation, il entraîne dans son sillage sa femme Mathilde et leurs trois filles aînées, Hélène, Jacqueline et Colette. Leur histoire, publique ou plus intime, révèle tout un pan de la lutte clandestine vendéenne, et sort de l'oubli de nombreux camarades de combat