Prix public : 6,00 €
Les chroniques réunies dans cet ouvrage ont été rédigées à l’occasion d’un atelier de formation à la recherche-action du Master ETLV (Éducation Tout au Long de la Vie) et du Master ArTeC (Arts, Technologies, numérique, médiations humaines et Création), Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis. Les étudiant·es étaient invité·es à questionner les « formes autonomes d’entraide » (communauté de soin, réseau de solidarité, entraide de voisinage, accueil inconditionnel, brigade de solidarité, coopération et co-création…), tout spécifiquement en quartiers populaires, en coopérant avec plusieurs collectifs de la ville de Saint-Denis. À l’issue de l’atelier, en janvier 2022, les étudiant·es ont restitué leur travail en auto- & co-produisant un fanzine, un écrit de recherche qui expérimente, au cœur même de son format, de nouvelles hybridités d’écritures, de coopérations, d’expériences… J’ai commencé à écrire mes chroniques en octobre 2021, après la séance introductive de notre atelier. Le premier objectif de ce geste d’écriture était de documenter notre formation-action-recherche sur l’ensemble du semestre. J’ai pris garde à ne pas tenir une position d’observateur en position suréminente, alors même que nos méthodes de recherche-action tentent de défaire, par la coopération, ce type de postures. Je n’ai donc pas écrit « sur » l’expérience de recherche des groupes étudiant·es (avec leur collectif), mais « avec » notre groupe d’étudiant·es-enseignant·es-chercheur·euses, depuis notre dispositif pédagogique. Nous avons donc, ensemble, « mis en recherche-action », dans le cadre de l’atelier, un ensemble de questions liées à la démarche de recherche-action et de recherche-création. Ces chroniques donnent à voir et documentent ce processus et sont liées au site internet élaboré pour présenter les fanzines en recherche, dont ceux des étudiant·es : https://comme-un-fanzine.net ••• Louis Staritzky est doctorant à l'université Paris 8 Vincennes Saint-Denis. Il enseigne le vélo, pratique la dérive et le football. Sa thèse porte sur les expériences d'appropriation urbaine par le bas.