Prix public : 21,00 €
À 19 ans, il débarque à Paris avec sa batterie, 250 francs et le numéro de téléphone de Georges Crespin qui avait été impressionné par son jeu à Téhéran. Une semaine plus tard à Toulon, il rencontre Claude François qui cherche un nouveau batteur. Plus de 50 ans après, Nanou est toujours aussi enthousiaste, que ce soit pour raconter son passé ou préparer son avenir. Il a accompagné Cloclo en 1975, fin 1977 et en 1978 et raconte ici « son » Claude François, sans jamais minimiser les mauvais côtés de la star et sans que ceux-ci ne viennent jamais entacher son admiration et son amitié toujours vives. En effet, il a adoré travailler avec cet homme complexe et torturé, mais pouvant être drôle, généreux, toujours perfectionniste, tirant son équipe vers le haut. Dans ce récit, on croise beaucoup d’autres musiciens, d’autres chanteurs Mike Brant en particulier mais on suit l’épopée de Claude François jusqu’à sa mort brutale à cause d’une applique mal fixée. C’était le 11 mars 1978. Cette année-là fut sombre pour ses proches, pour Nanou et pour de nombreux fans. Parmi les concerts annulés à cause du drame, deux avaient été prévus à Tunis et Nanou les avait attendus avec impatience : il avait pensé jouer avec Claude François dans sa ville de naissance, devant les membres de sa famille ! Cela n’est hélas ! jamais arrivé. Mais Nanou n’a rien oublié de ce qui s’est réellement passé. Il n’a rien oublié de cette habitude qu’avait Claude de le faire appeler dans sa loge après le concert - lui et personne d’autre - pour bavarder devant un verre de whisky et des tranches de chorizo. Il n’a rien oublié non plus de ce concert durant lequel Cloclo lui proposa, de but en blanc, d’échanger leurs rôles, afin que Nanou donnât son interprétation improvisée de Comme d’habitude...