Prix public : 29,00 €
<p>Après<span> </span><em>Entrée, plat, dessert</em><span> </span>publié aux Cahiers dessinés en 2017, Micaël revient avec un nouvel album — plus politique, plus féroce, plus audacieux. Le climat, les guerres, les crises sociales, les crises familiales, les crises de couple, les relations au travail, l’argent, la misère, le fossé entre les générations et les classes… Nous retrouvons bien ici ses thèmes de prédilection, mais traités sous un prisme particulier: l’achoppement entre deux opinions publiques, celle, réelle, de la rue, et celle que l’idéologie dominante se plaît à fabriquer. Les contradictions mises au jour n’en deviennent que plus criantes, les aberrations — ubuesques. Heureusement, le trait subtil de Micaël, toujours plus travaillé, plus léger, plus riche, réussit une miraculeuse alchimie: les larmes que ces aberrations et contradictions provoquent chez nous tous les jours, il les transforme en rire, un rire plus que jamais libérateur et salutaire.</p><p>Ces pages férocement joyeuses malgré les temps plombés qui nous incombent illustrent merveilleusement les propos mêmes de leur auteur: «Mon souci premier est de provoquer ce que je considère comme le plus beau des rires — le rire intérieur. »</p><p>La préface de l’écrivain Frédéric Ciriez rend hommage à l’art tout en subtilité, lucide et courageux, de l’un des plus talentueux dessinateurs d’humour de la nouvelle génération.</p><p>Micaël Queiroz, dit Micaël, est né en 1982 à Paris, d’une mère argentine et d’un père brésilien. Il grandit à Buenos Aires où il décide de sa vocation à l’âge de cinq ans, lorsque son institutrice remarque qu’il est le seul enfant de la classe à être capable de dessiner des visages de trois quarts. Initié au dessin d’humour par le caricaturiste argentin Pati, il revient vivre dans sa ville natale à l’âge de vingt ans. Depuis, il collabore à différents journaux et revues, dont<span> </span><em>La Croix</em>,<span> </span><em>Philosophie Magazine</em>,<span> </span><em>Le Monde</em>,<span> </span><em>Marianne</em>,<span> </span><em>Siné Mensuel</em><span> </span>ou<span> </span><em>L’Amour</em>, démystifiant les mécanismes retors de notre société, épluchant nos névroses et nos vanités, dans un trait dont la légèreté fait l’élégance.</p>