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Au sortir d’une rupture, la narratrice suit des programmes intensifs de fitness en ligne, dont elle décrit le décor et les règles. Plus elle les respecte, plus elle se rend compte qu’elle va mal.Mikella Nicol croise cette autopsie du fitness avec une réflexion sur le corps féminin en butte aux diktats du regard social : si l’espace public est potentiellement dangereux pour les femmes, c’est aussi le lieu où sont exposés ces corps mis en forme. Le fitness est-il un moyen d’empouvoirement, ou un programme d’effacement personnel ?À mi-chemin d’Une chambre à soi, de Virginia Woolf, et des enquêtes de Maggie Nelson, cette passionnante autofiction, qui convoque aussi Mona Chollet et Alison Bechdel, livre des réponses pour penser un corps à soi. « Deux choses restent à moi : la chambre et le corps. C’est dans l’une que je sculpte l’autre. » Mikella Nicol est née en 1992 à Sherbrooke et vit à Montréal. Titulaire d’une maîtrise en études littéraires, elle a été libraire durant près de huit ans, puis directrice de production au Festival de la poésie de Montréal. Elle enseigne aujourd’hui le français comme langue seconde. Son premier roman, Les Filles bleues de l’été (Le nouvel Attila, 2022), a reçu le prix Voltaire et le prix de soutien à la création littéraire de la Fondation Simone et Cino Del Duca.