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Après quelques généralités sur la montée du nazisme et des considérations sur la remise en état de l’économie à la suite de l’hyperinflation postérieure à 1918, vient une description des principaux secteurs industriels (chimique, automobile, métallurgique, électrique, alimentaire…) ainsi que celle mettant en exergue l’attitude du patronat allemand qui, après une position attentiste, coopéra avec le régime hitlérien. Bien sûr, selon les branches, son comportement fut variable. Certains dirigeants oscillèrent entre des sympathies pronazies et une certaine froideur à l’égard du dictateur, tout au moins au début des années 30, car après, il fallait marcher droit même si ceux-là étaient à la tête de groupes puissants. Après avoir préalablement publié « Alchimie, ésotérisme et nazisme » aux éditions Rue de Seine, ce nouveau travail met l’accent sur le tissu économique de l’Allemagne nazie au service d’une dictature sanguinaire pouvant s’appuyer sur une main d’œuvre bon marché ou ne lui coûtant rien… Si l’industrie allemande, en plein essor sous la période bismarckienne, connut quelques couacs avec l’inflation galopante à la suite de la défaite de 14-18, elle reprit force et vigueur avec la politique (plus que) dirigiste d’Adolf Hitler après 1933 où tout fut alors consacré à l’économie de guerre.