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Mort. Voilà qui renverrait chacun à son inéluctable finitude, comme à l’angoisse que peut susciter ce terme, si ce n’est encore à l’espérance, si l’on admet d’entendre que cette fin n’en est peut-être pas une. C’est pour quoi la mort est sûrement (avec l’amour) le seul thème qui puisse faire couler à flots l’encre noire et vive de la littérature. Trois de ces textes ont été réunis ici. Trois textes d’une grande majesté et qui brillent d’un éclat tout particulier en cette charnière si riche et généreuse que représente le moment médiéval. Trois textes de haut rang. Un premier où l’on pourra se faire témoin d’un dialogue qui se noue entre trois morts et trois vivants ; un second où se fait entendre une voix interpellant la mort elle-même, au long d’une sorte d’appel poignant auquel nul ne peut être insensible ; et le dernier comme une sorte de jeu théâtral, où la mort saisit par surprise, dans leur quotidien, des femmes de toutes conditions. Trois textes comme trois moments grandioses et fiers, qui ne manquent pas de nous rappeler aussi, sans fin, que la littérature, quand bien même côtoie-t-elle au plus près la mort, ne peut être qu’une source de lumière et de vie.