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En 1790, la France fait face à une grave crise économique. Le pays est lourdement endetté, en partie à cause des dépenses de la monarchie et des guerres précédentes, notamment la participation à la guerre d'indépendance américaine. Pour remédier à cela, l'Assemblée nationale constituante commence à mettre en place des réformes économiques. Par exemple, la nationalisation des biens de l'Église est décidée, ces biens devenant des « biens nationaux » vendus pour éponger la dette publique. De plus, l'introduction des assignats, une nouvelle forme de papier-monnaie, vise à créer de la liquidité mais commence à provoquer une inflation. Sur le plan politique, l'Assemblée nationale constituante travaille à la rédaction d'une Constitution, cherchant à établir une monarchie constitutionnelle qui limite les pouvoirs du roi, Louis XVI. Le 26 août 1789, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen avait été adoptée, affirmant les principes de liberté, égalité, et souveraineté du peuple. Mais les tensions sociales restent vives, avec des divisions entre les différentes factions politiques, comme les Jacobins et les Feuillants, qui ont des visions antagonistes concernant l'avenir de la France. De plus, le clergé est divisé par la Constitution civile du clergé de 1790, qui soumet l'Église catholique au contrôle de l'État, provoquant mécontentement et résistance parmi les religieux. Enfin, le gouvernement doit régulièrement faire face aux pressions des sans-culottes et autres groupes révolutionnaires qui exigent des changements radicaux et une amélioration immédiate des conditions de vie. En résumé, l'année 1790 est une période de transition et de grands bouleversements en France, marquée par la volonté de refondre les structures politiques et économiques de la nation sous la pression d'une société en recherche de liberté et d'égalité, bien que confrontée à d'importants défis pratiques et idéologiques.