Prix public : 28,00 €
L’enseignement Beaux-Arts plaçait les concours au cœur de la pédagogie de l’architecture, depuis l’admission jusqu’à l’obtention, pour les plus ambitieux, du Grand Prix de Rome. Ainsi, les élèves architectes se confrontaient à une diversité de sujets, qui leur permettait de déployer les principes esthétiques et l’art de la composition tels qu’enseignés à l’École des beaux-arts. Pour cela, ils se réfèraient notamment à leurs cours de théorie de l’architecture et aux modèles de la production bâtie contemporaine.À partir de la collection de dessins conservés par l’École nationale supérieure des beaux-arts, ainsi que les fonds de la Société Française des Architectes, cet ouvrage propose un regard inédit, depuis le début du XXe siècle jusqu’au démantèlement de la section Architecture en 1968, sur ces concours, qu’il s’agisse des énoncés formulés par les professeurs ou de la production graphique des élèves.Ce beau livre rend compte de l’intérêt de ces projets, abordés sous plusieurs aspects : les équipements scolaires, culturels, liés à l’industrie cinématographique, l’architecture du pouvoir, religieuse, l’urbanisme et enfin une sélection de diplômes primés. Il interroge l’intégration, dans ces concours, de nouveaux programmes et de mouvements stylistiques pour renouveler la lecture de l’histoire de l’enseignement de l’architecture.