Prix public : 8,00 €
« Sur le toit d'ardoises déchaussées, un promontoire en fer s'élançait tel un plongeoir vers la vieille ville. Je m'approchai et déchiffrai l'inscription sur le panneau en contreplaqué : « Pas plus d'un suicide par jour ».C’est avec une bonne pincée d’humour grinçant qu’Iris Petitjean évoque dans cette dystopie universitaire le sort vacillant d'étudiants mélancoliques. Attention risque de chutes !La nouvelle est illustrée par des croquis de Mireille Choubrac, prélevés dans ses carnets de déambulation. La réalité s'estompe alors, se déforme, au gré des intuitions laissant place à l'étrangeté, à l'absurde, à l'énigme, aux équilibres si fragiles, comme un écho à l'univers de « « « La gravité du moment ».