Prix public : 12,00 €
Ce premier recueil de Camille Seinobec se déploie en deux parties distinctes, chacune marquant une étape de son cheminement littéraire. Dans la première partie, Aimer la vie, on retrouve l’Amour, la Fantaisie et l’Humour, des thèmes déjà présents dans « Éros en rit encore ! » de Régine Nobécourt-Seidel. La vulnérabilité humaine, avec ses regards et ses paradoxes, est évoquée et moquée avec sensibilité dans des textes accessibles à tous. Chaque lectrice ou lecteur peut s’y reconnaître. Beaucoup de ces poèmes sont de véritables chansons, d’ailleurs déjà fredonnées. La seconde partie, Et puis la Grâce, se présente comme un aboutissement. Elle offre des textes en prose poétique d’une portée philosophique plus prononcée, invitant à une redécouverte de soi. Les préoccupations contemporaines y sont palpables, comme dans le poème La Sueur des hommes, où « la Terre se meurt et s’épuise ». Le rôle crucial de la mémoire est également exploré, cette mémoire sans laquelle nous serions si peu : « Notre mémoire est une véritable écritoire ». Cependant, c’est avec l’Avenir en point de mire que l’Imaginaire nous emporte, rappelant que chacun de nous est plus qu’une simple poussière d’étoile, mais bien l’Étoile-même.À travers l’un de ses avatars, Camille Seinobec, Régine Nobécourt-Seidel démontre que personne ne peut dire « je suis UN ». Chaque écrivain abrite en lui plusieurs entités qui se manifestent selon les circonstances. Pour elle, il est indéniable que l’auteur est toujours un personnage en soi, unique pour chaque œuvre. On peut parler du métier d’écrivain, où l’auteur, en créant une œuvre, devient le premier personnage – distinct, extérieur, mais toujours différent de l’être de chair et d’os dont il émane. Celle qui a écrit La petite Bleue n’est absolument pas la même que celle qui compose ce recueil de 2024. Tout est toujours fiction. Une poussière d’étoile écrit sous l’impulsion d’une inspiration qui la touche et l’anime. Ainsi, telle une étincelle, une œuvre naît.