Prix public : 23,00 €
<i>“Je hante des endroits horribles, j’essaie d’attirer les fantômes hors des murs et je vends les photos de ces fantômes pour de l’argent. Je n’ai pas honte de mon travail – je crois qu’il est bon, quand il est bon.”</i><br /><br /><br />Gage Chandler est un descendant des rois. C’est ce que sa mère lui a toujours raconté durant une enfance tranquille dans une petite ville californienne. Devenu auteur de récits de <i>true crime</i> à succès, il reçoit une nouvelle proposition de son éditeur, un sujet taillé pour lui. En 1986, dans la petite ville de Milpitas, des adolescents désœuvrés ont massacré deux personnes dans une ancienne boutique porno transformée en refuge par leurs soins. Si ce crime d’apparence rituel est intervenu en pleine fièvre satanique, il est pourtant resté étrangement en dehors du radar médiatique et impuni. Les personnalités de ces jeunes en rupture, amateurs de comic books, de cinéma d’horreur et de rock’n roll touchent l’écrivain qui achète la maison, désormais transformée en habitation banale, où a eu lieu le meurtre. Alors qu’il commence son enquête et son immersion dans cette énigme policière, l’histoire qu’il espérait écrire se complexifie et il se heurte peu à peu à sa responsabilité d’auteur exploitant la violence du monde réel et à ses obsessions de créateur. <br /><br /><br />Dans une prose fiévreuse, John Darnielle offre un récit haletant et plein d’empathie. Tour à tour récit horrifique, réflexion sur l’obsession populaire pour les crimes réels et évocation des troubles de l’adolescence en lutte, <i>La maison du diable </i>est un livre unique en son genre. Un grand nom de la littérature américaine contemporaine et une figure de la contre-culture ici au sommet de son art.<br /><br /><br />John Darnielle est auteur et musicien, connu pour son groupe <i>The Mountain Goats, </i>fer de lance du rock indépendant américain depuis le début des années 1990. <br /><br /><br /><i>“Ce n’est jamais le livre que vous pensez qu’il va être. C’est encore mieux”</i><br /><br />THE NEW YORK TIMES