Prix public : 17,90 €
Première édition critique du Psautier huguenot, ouvrage le plus tiré du premier siècle de l’imprimerie, versifié par deux des plus grands poètes de leur temps, Clément Marot et Théodore de Bèze, et chanté à travers toute l’Europe protestante. Max Engammare offre de nouvelles données et un outil de travail précieux pour les spécialistes de la poésie religieuse de la Renaissance. Bien vite au XVIe siècle, les protestants réformés se mirent à chanter des psaumes haut et fort dans les églises, mais aussi dans les rues, sur les places, par les champs. Pendant plus de quatre siècles, les textes et les mélodies ont été modifiés, adaptés, transformés. On revient ici au texte édité en 1562, tout en en modernisant l’orthographe, la ponctuation et quelques expressions vieillies ou inadaptées. On chante ainsi le Psaume 42, « Comme un cerf altéré brâme Après le courant des eaux » avec les paroles originales : « Comme on entend le cerf bruire Pourchassant le frais des eaux ». Après la première édition critique du Psautier protestant réformé paru dans la même collection (Texte courant 9), Max Engammare propose une transcription en français moderne avec la musique à une voix transcrite par Alice Tacaille. Ainsi, peut-on à nouveau entonner, dans ou hors une église réformée, les Psaumes versifiés par Clément Marot puis Théodore de Bèze, comme on les chantait à Genève, La Rochelle, Londres ou Francfort, au XVIe siècle.