Prix public : 25,00 €
Fils de rabbin, élevé par son père dans la plus stricte observance, Jacob Libermann perd la foi à l’âge de vingt-trois ans. Trois années de doutes, de recherches, de tâtonnements… jusqu’à ce jour de novembre 1826 où, en plein désarroi, au bord du désespoir, il se jette à genoux dans sa mansarde du collège Stanislas, suppliant le Dieu de ses pères de lui faire connaître la vérité. La réponse du Seigneur ne se fit pas attendre : « Tout aussitôt, dira-t-il, je fus éclairé, je vis la vérité, la foi pénétra mon esprit et mon cœur. » Dès lors l’emprise du Seigneur sera totale sur cette âme d’élite. Toute sa vie, Libermann demeurera sous l’emprise de l’Esprit Saint. Une grave maladie nerveuse, qui l’écartera pendant dix ans du sacerdoce, lui donnera l’occasion d’une paisible maîtrise de soi et d’un abandon sans réticence à la Providence. L’extraordinaire ascendant de ce séminariste récemment sorti du ghetto sur les élèves et les directeurs de Saint-Sulpice demeure un cas unique dans les annales du séminaire. Lorsqu’il entendra l’appel des Missions lointaines, il n’hésitera pas à se consacrer entièrement aux Noirs d’Afrique. Sa prodigieuse activité missionnaire, en dix années de supériorat, le place au premier rang des pionniers qui ont évangélisé l’Afrique. On le considère comme le second fondateur de a Congrégation du Saint-Esprit. Par son enseignements spirituel, par sa vision prophétique de l’avenir des Missions, Libermann demeure toujours actuel toujours présent.