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RÉSUMÉ :Tout candidat au sacerdoce doit connaître la théologie morale. Dieu veuille qu'il l'ait étudiée dans l'ordre logique de la Somme théologique, et selon : le plan doctrinal de la Secunda Secundae ; mais ne pourrait-on pas conseiller au jeune prêtre, séculier ou régulier, de s'initier, auprès d'un ancien, à ce que j'appellerais volontiers l'habitus ou l'art de ce ministère délicat du Confesseur ? Au bon vieux temps d'une vie sociale fondée sur le dogme éternel de l'institution familiale, le petit artisan allait à l'école d'un vétéran qui lui enseignait le métier et le mettait au long apprentissage de l'expérience. Nos ancêtres de l'Ordre monastique confiaient leurs postulants et novices à un vieux moine. Pourquoi nos nouveaux prêtres ne demanderaient-ils pas à un confrère plus âgé le secret de leur formation pastorale ? J'ai connu un jeune homme, élève du Séminaire Français de Rome, qui a reçu de son curé des leçons pratiques plus précieuses que tous les enseignements des meilleurs livres. Sera-t-il interdit à un vieux moine, qui fut vicaire au temps de l'autre guerre, de répondre collectivement aux nombreux séminaristes et religieux de Rome qui lui ont demandé de leur faire part de son expérience et de ses réflexions personnelles ? Brèves annotations essentiellement pratiques, sans visées prétentieuses à la nouveauté ou à l'infaillibilité doctorale, réflexions spontanées qui doivent conserver le ton familier des interrminables conversations de ces années dc guerre entre le Pénitencier ct ses amis de l’Université. Ces pages sont destinées aux futurs confesseurs. Toutefois il me paraît indispensable de m'adresser d'abord aux pénitents, non seulement parce que nous devons tous nous confesser, mais aussi et surtout parce que tout prêtre a le devoir d'enseigner aux fidèles la manière pratique, efficace et intelligente d'accuser ses fautes et de faire « fructus dignos pœnitentiae ».