EAN13
9782701012759
Éditeur
Beauchesne
Date de publication
1 avril 1993
Collection
Beauchesne
Série
Correspondance / Pierre-J. de Clorivière, Adélaïde de Cicé.
Nombre de pages
288
Dimensions
24 x 15,5 x 2,3 cm
Poids
442 g
Langue
fre

Correspondance / Pierre-J. De Clorivière, Adélaïde De Cicé., 1, 1787-1804, Pierre-J De Clorivière - Adélaïde De Cice

Marie Barthélémy

Beauchesne

Prix public : 39,50 €

4 août 1787 , à Dinan, en Bretagne, une rencontre s’ébauche et se poursuivra jusqu’en 1809. Pierre-Joseph de Clorivière, descendant de corsaires malouins, poussé par une mystérieuse injonction, refuse la brillante carrière dans laquelle voulait l’engager sa famille, pour entrer dans la Compagnie de Jésus. Après la suppression de la Compagnie de France, il termine sa formation religieuse en Belgique,, puis revient en France où il est nommé supérieur du collège de Dinan. Marie-Adélaïde de Cicé est la dernière-née d’une famille aristocratique de Rennes. Demeurée seule à la mort de sa mère, passionnée de Dieu, elle se demande comment Le servir dans ses pauvres. Venant à Dinan « prendre les eaux », c’est là qu’elle rencontre le P. de Clorivière. « … Versatile, impressionnable, en proie à l’activité naturelle qui l’inquiète » (G.D.), elle trouvera celui qui sera pour elle un guide lucide et ferme. Leur correspondance, « journal à deux voix », ne reflète pas la lumineuse paix du cloître ; elle arrive accompagnée du fracas d’un monde qui s’écroule dans la violence et la mort. La spiritualité qui s’en dégage, loin d’être « désincarnée », se fonde sur la recherche de la volonté de Dieu en toute circonstance. Cette attention à l’événement considéré dans la foi les conduira à fonder une double Société, Les Prêtres du Cœur de Jésus et Les Filles du Cœur de Marie, dont les membres, avec une souplesse surnaturelle, sauront vivre en tout et partout un authentique engagement religieux. Ce premier volume éclaire et prépare la voie à ceux qui vont suivre. Il s’achève sur la lettre du 8 janvier 1804. Pierre de Clorivière est enfin de retour à Paris. Au soir du 4 mai, il sera arrêté par la police de Fouché, depuis longtemps sur ses traces. Il est incarcéré dans la prison du Temple, puis transféré en 1808 dans la maison du Dr Dubuisson et enfin libéré le 11 avril 1809. De ces prisons et par des voies détournées, il adressera à Adélaïde de Cicé environ 550 lettres qui feront l’objet d’une prochaine publication.
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