Prix public : 20,00 €
Chassée de la demeure familiale, Nadine erre, incapable de trouver sa place. Jusqu’au jour où elle découvre Les Vignes. Une ancienne bâtisse à flanc de colline, défendue par une armée de chèvres et de merisiers. Un squat aux allures de paradis, le repaire de deux ours, Louis et Jean-Mi, aussi marginaux qu’elle. Sans demander et presque sans y penser, Nadine investit les lieux. Devient la troisième ourse. Là, à l’ombre des Vignes, elle trouve une existence simple, rustique. Et plus qu’un point de chute, un endroit où oublier et tenter de vivre. Mais quand le monde pénètre par effraction dans ce paradis perdu, les souvenirs reviennent, l’enfer commence. Par la justesse de ses mots, Nathalie Sauvagnac réussit la prouesse de raconter la violence des hommes sans pour autant oublier la lumière des invisibles et des fracturés, ceux qui cherchent leur place, fût-elle au bord du monde. « L’écriture est humble, populaire et flamboyante – beauté déchirante. » Mediapart « La fin surprend, bouscule et l’on sort de ce livre plutôt désarçonné car ce roman très noir est traversé de lumière emporté par une langue d’une grande vivacité, puissamment imagée, piquée d’inventions langagières. Nathalie Sauvagnac regarde ses personnages de paumés avec une singulière empathie, fait surgir leurs humanités, leurs fulgurances, leurs désarrois, leurs faiblesses sans jamais les juger. » France Inter « Nathalie Sauvagnac possède un vrai talent pour marier poésie et noirceur, désespoir et lumière, à travers des personnages plus vrais que nature, fracassés mais profondément humains. » S le magazine « Le rythme s'accélère en un crescendo aussi vibrant que glaçant. Et nous, au bord du monde est un roman noir qui libère de bien des maux. » Hubert Artus, Lire « Ce beau roman, à la première personne, adopte un seul point de vue : celui d’une invisible qui ne demande qu’à s’écarter de la route principale. Pas question d’espérer une fin heureuse mais elle sera surprenante, comme l’écriture de cette romancière qui vient du théâtre et bouscule son lecteur en l’emmenant bien loin d’un paradis perdu. » Christine Ferniot, Télérama' « Nathalie Sauvagnac manie toujours la plume avec autant de singularité que d’inspiration pour évoquer le sort «des bancals, des pas solides », « les qu’on voudrait qu’ils n’existent pas ». Grâce à elle, ils existent en majesté. » Delphine Peras, L'Express