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Qui « fait » le vin aujourd’hui ? Qui en définit le goût, la typicité ? Comment en apprécie-t-on la qualité et la valeur marchande ? Comment les classements, les marques, les labels structurent-ils production et consommation ? Des enquêtes menées auprès de différentes catégories d’acteurs (producteurs, oenologues, représentants de la profession, critiques, etc.) tentent d’apporter des éléments de réponse à ces questions. Dans un contexte caractérisé d’abord par l’emprise du marketing et de la communication, il ressort que ce sont moins les vignerons qui font symboliquement le vin que d’autres catégories d’acteurs qui définissent ce qui se vend et le goût de ce qu’il s’agit de produire… L’ouvrage sonde ainsi les rationalisations oenologiques et marchandes de la production. Il analyse également les formes de résistance qu’elles ont engendrées autour du bio, de la biodynamie, des vins « nature »… Ces dernières s’interprètent comme l’expression de nouveaux modes de consommation mais aussi comme la volonté de certains vignerons de se réapproprier la fabrique du vin, non sans induire une agonistique du goût et de ses hiérarchies marchandes.