Prix public : 19,90 €
Dès son élection, Jean-Paul II a porté une attention toute personnelle aux chrétiens de l'Est multipliant les gestes de soutien à l'égard des Polonais, mais aussi des Tchèques, des Slovaques, des Hongrois, des Albanais, des Lituaniens, des Ukrainiens... Ensuite, en plusieurs voyages dans les pays de culture orthodoxe, jusqu'en ex-Union soviétique, ce pape a sacrifié ses dernières forces dans son engagement pour une réconciliation de l'orthodoxie et du catholicisme. Le dernier combat du pape slave, ami de l'Eglise du silence, aura été cette jonction réussie qui a remué la conscience de ses interlocuteurs : de la Roumanie à la Bulgarie en passant par l'Ukraine, cette démarche fraternelle a entraîné une adhésion du cÅur de l'intelligentsia, des dirigeants politiques, de la presse et de larges fractions de ces peuples, qui ont exprimé leur reconnaissance pour son action libératrice. Et elle a suscité des réactions diverses mais de plus en plus favorables dans les églises orthodoxes, malgré des craintes et des réticences initiales.