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En 1989 le Mur de Berlin tombait. Cette disparition, brutale, a laissé le système occidental sans concurrent. Il aurait été alors naturel de penser que, sans le frein du dispositif soviétique, le monde libre aurait pu exploiter et développer tout le potentiel de ses « bons principes » économiques finalement vainqueurs. Hélas, la crise de 2007-2008 est venue casser ces certitudes. Mais quels étaient les « bons principes » ? Trois piliers en fait : le marché pour bien allouer le capital, la Common Law pour gérer les accords, et la démocratie/droits de l'homme pour faire adhérer les citoyens. Ce livre s'attaque au système économique et au marché financier, il montre la fragilisation des dispositifs qui étaient censés avoir fait le succès du marché pour l'optimisation de l'allocation du capital. De plus, il met en évidence que les organisations, à beaucoup de niveaux professionnels ou politiques, évoluent vers la mise en place de technostructures et d'oligopoles à gouvernance anonyme qui s'apparentent de plus en plus à celles de l'Union Soviétique et à ses kombinats industriels. Enfin le développement des inégalités structurelles très commentées aujourd'hui, font penser à une réinstallation à l'échelle planétaire d'une nomenklatura plus puissante encore que celle de Brejnev. Le Mur serait-il donc en fait tombé du mauvais côté ? N'aurait-on pas importé les mauvaises solutions du défunt empire soviétique ? Hubert Rodarie fait partie de la direction générale et financière d'un gros groupe d'assurances et a publié notamment chez Salvator Dette et monnaie de singe.