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Il est tentant de ne voir dans la guerre du golfe qu'une tentative de faire main basse sur les réserves pétrolières de l'Irak. En réalité, la compétition est aussi celle de deux hommes obnubilés par la préservation de leur pouvoir, progressivement coupés des intérêts de leurs peuples. Dans ce livre-événement, nourri de nombreuses révélations puisées aux meilleures sources, Jean Guisnel mobilise les résultats des nombreuses enquêtes qu'il a menées aux États-Unis depuis des mois. Pendant des mois, elle s'est préparée. Guerre peu banale, voulue par la première puissance militaire et économique du monde, contre un pays arabe, grand comme la France et moitié moins peuplé, riche de son seul pétrole. Il est tentant de ne voir dans cet événement si longtemps annoncé qu'une bataille pour des richesses naturelles, qu'une tentative de faire main basse sur les réserves pétrolières de l'Irak. En réalité, la compétition oppose surtout un président américain obnubilé par son projet impérial à un tyran sanguinaire, dont le pays demeure une clé de voûte du Moyen-Orient. À Bagdad, Saddam Hussein fait se succéder depuis plus de vingt ans agressions et provocations diverses. À Washington, George W. Bush, fils de son père, veut à tout prix en découdre. Il trouve dans les dissimulations et les rodomontades de l'adversaire qu'il s'est choisi le ressort d'une vindicte personnelle, nourrie des conseils d'une camarilla pousse-au-crime, ancrant ses propres convictions dans un bellicisme forcené. Avec pour ambition de recomposer le Moyen-Orient, et d'assurer à long terme la pérennité d'Israël. Dans ce livre-événement, nourri de nombreuses révélations puisées aux meilleures sources, Jean Guisnel mobilise les résultats des multiples enquêtes qu'il a menées depuis des mois. Il explique pourquoi, dans la guerre mise en œuvre contre Saddam Hussein, la lutte contre le terrorisme a bon dos, de même que la volonté de stopper la production d'armes nucléaires, biologiques et chimiques, ou de promouvoir la démocratie. Dans sa croisade contre les racines du terrorisme, George Bush a trouvé un dragon à terrasser.