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L'Union européenne a profondément modifié les institutions et la vie politique de ses États membres, mais ni la classe politique ni les citoyens n'ont pris acte de ces bouleversements dans l'organisation démocratique de chaque pays. Cet essai très direct et argumenté d'une grande politologue américaine s'adresse à un large public. Quel est l'impact de l'intégration européenne sur les démocraties nationales ? Cet ouvrage cherche à répondre à cette question rarement abordée. Si le déficit démocratique est souvent invoqué à l'échelon européen, le problème se pose de manière plus aiguë à l'échelon national. En effet, l'Union européenne a profondément modifié les institutions et la vie politique de ses États membres, mais ni la classe politique ni les citoyens n'ont pris acte de ces bouleversements dans l'organisation démocratique de chaque pays.Dans ce livre, l'auteure présente le concept d'État-région pour cerner au plus près la nature particulière de l'Union européenne, marquée par une souveraineté partagée, des frontières à géométrie variable, une démocratie à plusieurs niveaux. Elle explique son impact sur les institutions des États membres, plus ou moins profond selon les systèmes politiques, leur degré d'affinité ou de correspondance avec les institutions de l'Union. La comparaison entre la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Italie éclaire ces évolutions institutionnelles, au travers desquelles l'Union apparaît comme l'espace des " politiques sans la politique ", laissant dangereusement tourner à vide " la politique sans les politiques " au niveau national.Si les pratiques ont changé, ce sont surtout les idées et les discours qui n'ont pas su tenir compte de ces évolutions. Ce relatif échec des états à communiquer en direction du grand public sur le thème des formes nouvelles de la démocratie représente aux yeux de l'auteure une explication forte du scepticisme pour l'Europe. Cet ouvrage très argumenté et direct a connu un grand succès aux États-Unis.