Prix public : 25,40 €
À partir d'études concernant la survie avec le sida, le don de moelle entre communautés, les débats sur les recherches embryonnaires, les dépistages, les tests ADN, etc., un éclairage original sur l'imbrication des vies biologiques des êtres humains avec leurs vies sociales et politiques. Le développement galopant des sciences de la vie et de la biomédecine, mais aussi les approches plus classiques de la santé publique et l'épidémiologie influent considérablement sur la définition des maladies, les soins et, au-delà, sur notre vie quotidienne. Plus généralement, les questions liées à la vie et au vivant sont aujourd'hui au cœur des préoccupations individuelles et collectives. Fruit d'une collaboration entre des équipes de recherche française et allemande, cet ouvrage analyse, en s'appuyant sur de nombreuses enquêtes ethnologiques et sociologiques, la vie non plus seulement en tant que concept scientifique et philosophique, mais aussi comme expérience vécue d'êtres humains situés dans des configurations sociales et politiques. Ainsi, des études aussi variées que la survie avec le sida, le don de moelle entre des communautés que tout est censé opposer, les dépistages pour des maladies génétiques ou infectieuses, les tests ADN lors des demandes de regroupement familial apportent un éclairage original sur l'imbrication des vies biologiques des êtres humains avec leurs vies sociales et politiques, tout en permettant un dialogue renouvelé entre différentes approches académiques.