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Le réchauffement climatique, la raréfaction de certaines matières premières, la pollution des terres et leur usage intensif par l'agro-industrie menacent la vie sur la planète. La communauté internationale lance des signaux d'alarme, les Etats concluent des accords limitant le réchauffement du climat, certains acteurs économiques affichent des objectifs dans le même sens mais qu'en est-il du fonctionnement global des sphères économiques et financières ? Ont-elles intégré la sauvegarde de la planète dans leur raisonnement et leurs critères de fonctionnement ? Les indicateurs alarmants s'accumulent : si des mesures ne sont pas prises rapidement, la température de la terre pourrait augmenter de 4° d'ici la fin du siècle entraînant désertification, famine, montée des océans et exode massif de populations. 75% des terres du globe sont polluées, résultat d'une intensification des cultures au service de l'agro-industrie. Faute de changement majeur de mode de développement certaines matières premières se raréfient et les ressources en poissons des mers diminuent de façon spectaculaire. Les cris d'alarme dénonçant cette situation ne manquent pas mais, au-delà d'impératifs de communication, l'économie et la finance ont-elles vraiment intégré ces paramètres ? Peuvent-elles se mettre au service de la société et de la préservation de la planète ? Si oui à quelle condition ? Ce numéro des Cahiers de l'Atelier fait l'état des lieux des principales menaces qui touchent la vie sur terre. Il interroge les sphères économiques et financières pour savoir si elles prennent en compte cet enjeu. Il esquisse les grands traits des réformes qui pourraient être menées pour que les normes sociales et environnementales puissent devenir des finalités et modifient en profondeur le fonctionnement des entreprises et de la sphère financière.