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Robert Porchon, sous-lieutenant au 106ᵉ régiment d'infanterie, fut tué dans l'assaut de l'éperon des Éparges (Meuse) en février 1915, «la poitrine défoncée par un éclat d'obus». Dès sa mort connue, sa mère a recopié dans un unique cahier son carnet de route et les lettres que son fils lui avait adressées. Elle a aussi ajouté à cet ex-voto de papier la correspondance reçue, après la mort de son fils, de ses camarades - dont Maurice Genevoix -, de ses chefs, de l'administration militaire et aussi d'anciens professeurs et religieux qui se souvenaient de leur élève. Ces témoignages multiples restituent l'onde de douleur qui s'étend et dure après la mort au front d'un jeune homme de vingt et un ans. Un des cinq cent mille jeunes Français sacrifiés pendant les six premiers mois de la Grande Guerre. Du sous-lieutenant Porchon, on ne savait, depuis 1916, que ce que Maurice Genevoix en avait dit dans Ceux de 14. Mais il en avait dit assez pour faire de son ami Porchon le «soldat le mieux connu de la Grande Guerre». Les notes prises par le jeune officier font un troublant contrepoint au témoignage du grand écrivain. Elles en confirment la parfaite exactitude et, en variant l'éclairage sur quelques épisodes de leur campagne commune, soulignent le génie singulier de Ceux de 14. Suivi de Lettres de Maurice Genevoix et autres documents, et précédé de Un de «Ceux de 14» par Michel Bernard Robert Porchon, sous-lieutenant au 106ᵉ régiment d'infanterie, fut tué dans l'assaut de l'éperon des Éparges (Meuse) en février 1915. On ne savait de lui que ce que Maurice Genevoix en avait dit dans Ceux de 14. Les notes prises par le jeune officier font un troublant contrepoint au témoignage du grand écrivain.