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Au début du XXIe siècle, en France, la Justice criminelle est en question. Elle est tout spécialement préoccupée par le sort des auteurs des infractions - criminels et délinquants. Elle s'intéresse moins à la situation des victimes, dont la satisfaction découle cependant de la sanction imposée aux infracteurs. Elle glisse peut-être sur une pente douce dangereuse, où l'accusé, puis le condamné est considéré comme la nouvelle victime du système criminel et pénal. A force de victimisation polyvalente, la Justice pénale est de moins en moins attentive aux victimes et de plus en plus attentionnée vis-à-vis des personnes suspectées ou convaincues de crimes et de délits. La Justice criminelle paraît de plus en plus injuste, déséquilibrée entre les aspirations inassouvies des victimes et les espérances comblées des criminels. La Justice pénale, au début du XXIe siècle, semble frappée d'unilatéralisme en faveur du condamné, au lieu de maintenir l'équilibre entre les parties, en considération des souffrances et des dommages subis par la victime.