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Les positivistes conçoivent les théories scientifiques comme des agences de symboles sans interprétation directe, qui fournissent des moyens de prédire et d’agir. Les philosophes ont une excuse s’ils dédaignent les sciences, car en quoi des formalismes vides, qui ne disent rien sur la nature, les concernent-il? Ces langages vides seront laissés aux spécialistes qui les construisent et les emploient. La réaction anti-scientiste la plus remarquable eut lieu au tournant du siècle (Boutroux, Meyerson …). Ces philosophes de tendance réaliste n’ont pas osé rompre avec les présupposés de l’idéalisme. Contrairement à ce qu’ils croient, l’identité est d’abord dans l’objet, ou, comme disent certains, dans « l’Être ». Les nécessités de pensée inhérentes à chaque attitude philosophique possible, excluent qu’une métaphysique réaliste fasse une part à l’idéalisme. Boutroux et Meyerson sont oubliés, le positivisme survit, il procure une espèce d’infaillibilité. Assurer la cohérence est plus facile qu’atteindre la vérité et la signification.<br/>La science renferme des moyens d’approfondissement conceptuel qui conduisent normalement à une connaissance de choses. L’auteur le montre à l’aide d’exemples qui se rapportent à la problématique de la causalité et du déterminisme.<br/>