Prix public : 10,00 €
L’interrogation qui anime cette réflexion de l’auteur, « qu’est-ce que la musique? » présuppose de manière fondamentale que, si la musique est en tout premier lieu quelque chose qui s’écoute et qui cause chez l’auditeur une réaction affective, elle est également susceptible de conceptualisation. En effet, poser cette question, c’est se situer non plus dans la sphère d’immédiateté de l’émotion, mais bien plutôt dans le domaine de la médiation du discours et du concept. En d’autres termes, l’auteur se propose ici de penser la musique.Il apparaît ainsi au fil de cette étude que, contrairement à l’idée naïve de musique comme objet de perception immédiate et en cela en dehors de tout processus réflexif, celle-ci doit être considérée en tant qu’objet de connaissance : on apprend à décrypter une musique, à la reconnaître et à l’aimer. Bien plus, la musique est vectrice d’intention : celle du compositeur, du chef d’orchestre, des interprètes… Relativement à cela, l’auteur s’attachera par conséquent à distinguer les discours légitimes de ceux qui ne sont pas effectifs.