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On fait communément à la philosophie moderne le reproche d’avoir accentué le danger de scepticisme, de perte du monde, en ayant voulu prouver l’existence du monde matériel et d’avoir introduit, pour ce faire, les idées comme une sorte d’entités intermédiaires formant un écran, un voile, dans le rapport de l’esprit aux choses. Le nom d’idée, dans son sens philosophique, aurait été donné aux objets immédiats de nos pensées. La chose extérieure à l’esprit ne serait que l’objet médiat, ou éloigné. Y a-t-il un lien entre la définition des idées comme représentation au XVII<sup>e</sup> siècle et l’idéalisme? Et quel idéalisme est ainsi concerné?<br />Les études réunies dans ce volume ont pris le parti de présenter la compréhension que l’idéalisme allemand a pu avoir des textes des philosophes classiques, de Descartes, Malebranche, Spinoza et Leibniz, concernant, au premier chef, la notion de preuve (preuve de l’existence du moi, de Dieu, et des corps matériels.