Prix public : 32,00 €
La monarchie russe est-elle “nationale”, “populaire”, “démocratique”... ou rien de tout cela ? Quelle est la place de la Moscovie dans le contexte de l'Europe orientale ? Quelles sont les méthodes utilisées par Moscou pour assimiler les nouveaux territoires ? Comment comparer l'institution de la régence et la répression du crime de lèse-majesté en Russie avec ce qui se pratiquait dans d'autres pays d'Europe ? Voici quelques-unes des questions traitées au cours d'un séminaire, qui a ouvert de nouvelles perspectives sur l'ancienne Russie. Il y a quarante ou quarante-cinq ans, une rencontre aussi prolongée, aussi franche et informelle entre historiens russes et non russes n'aurait pu avoir lieu. Si, elle s'était malgré tout tenue, nous aurions assisté au choc des idéologies. Rien de tel en 2003. Et personne n'a cherché à évaluer (ou à nier) le retard de la Russie sur l'Europe occidentale. Personne ne s'est non plus préoccupé de retracer, en toile de fond, l'expansion de la principauté de Moscou ou l'évolution de ses institutions. La confrontation entre les trois historiographies représentées (historiens russes de la Russie, occidentaux de l'Europe occidentale et historiens occidentaux de la Russie) — un des principaux objectifs du séminaire — a donné lieu à une simple juxtaposition.